Mon dernier billet m’a fait beaucoup de bien et me permet de prendre un peu de recul sur moi-même, en plus de la thérapie que je suis actuellement. Ça m’a libéré d’un poids dont je n’avais pas forcément conscience. Mais il y a une chose qui est toujours très présente et sur laquelle je vais encore devoir travailler : ma confiance en moi. Et ça va être un long chemin à parcourir…

Moins me comparer aux autres

Pas facile de ne pas se comparer aux autres de nos jours. Encore plus si vous avez passé votre enfance à être comparé à votre frère (en étant l’ainé-e), vos cousins, vos parents, vos camarades de classe…

Se comparer aux autres peut être un bon motif de motivation pour se dépasser. Dans mon cas ça a plutôt tendance à me tétaniser ou me frustrer. Soit je me tétanise parce que je ne serai jamais à la hauteur de ce que d’autres font tant cela me semble complexe. Soit j’ai un fort sentiment de frustration, avec une pointe d’agacement, quand je vois ce que d’autres obtiennent là où ce que je produis vaut largement plus que leur niveau d’incompétence. Je n’aime pas trop le sentiment d’injustice…

Bref, il faut que j’apprenne à moins me comparer aux autres, même si parfois, c’est dur. Et que je me concentre sur ce que je sais faire et/ou connait tout en cherchant à toujours m’améliorer et/ou apprendre.

Faire ce que j’ai envie de faire

Faire ce que j’ai envie de faire et pas ce que je crois que les autres veulent que je fasse.

Ça parait bête, écrit comme ça, mais malheureusement, c’est comme ça que je fonctionne et surtout dysfonctionne. Et après, je m’étonne d’avoir fait un burn-out il y a deux ans pendant la préparation d’un festival… Et non, ce n’est toujours pas la faute du festival.

Il faut que j’apprenne à me détâcher du regard d’autrui, ça va être une grosse partie de rigolade en perspective me connaissant (sarcasme).

Occuper mon bout d’internet

Et par occuper mon bout d’internet j’entends bien sûr mon blog, mais aussi ce qui gravite autour. Et donc y mettre et écrire ce que j’ai envie et pas ce que je crois que d’autres attendent. Ben oui, même ici, sur mon petit espace. On ne change pas une équipe qui gagne, dit-on… Mais, après tout, j’aime bien lire les blogs d’autres personnes, y compris des blogs non techniques, qui parlent juste de la vie. Alors, pourquoi pas moi ?

J’ai quelques idées, ça devrait bouger, entre deux moments de flemmingite aigüe.

Renouer avec d’anciennes connaissances

Avec le temps, j’ai fini par fuir les relations sociales, ce qui n’est pas forcément très bon. C’est même un cercle vicieux. Je souffre peut-être de phobie sociale ou de trouble de la personnalité évitante. À voir avec ma psychologue, donc, parce que je n’ai pas non plus envie de faire un auto-diagnostic, ce n’est pas dans mon champ de compétences.

Il y a aussi des relations que j’ai fini par délaisser, parce qu’à force d’avoir la tête dans le guidon, je n’ai plus pris le temps de me retourner. Et quand je l’ai fait, certaines ont disparu, définitivement.

Oser davantage

Dernier point sur lequel il faut que je travaille. Parce que rester sur sa réserve, ne rien dire de ce que l’on pense, ne pas oser faire, ça n’aide pas forcément à faire avancer les choses dans le bon sens. Au contraire, ça peut même finir par me porter préjudice, à terme.

Bref, j’ai encore beaucoup de boulot qui m’attend.